- La production et la vente définitivement interdites le 1er juillet
- Les industriels n'ont pas obtenu de période transitoire
- Une campagne de ramassage pendant 5 mois
La consommation de sacs en plastique est importante. Le Maroc se classe juste après les Etats-Unis et avant l'Australie. C'est une source de pollution permanente. Le sac en plastique met entre 100 à 400 ans pour se dégrader
Plus que deux semaines avant que l'interdiction des sacs en plastique ne soit effective. Leur fabrication tout autant que leur importation seront bannies. La nouvelle loi concerne tous les sacs en plastique à l’exception de ceux destinés aux secteurs agricole et industriel ainsi qu’à la collecte des déchets ménagers. Les sacs isothermes et ceux servant à la congélation et surgélation sont également épargnés. Ils doivent, par contre, obéir à des normes de conformité et à un marquage qui doit être précisé par voie réglementaire. Or, ce volet de la législation pourrait mettre un peu de temps à se mettre en place puisque l’arrêté est toujours bloqué au Secrétariat général du gouvernement.
Règles hygiéno-diététiques, surveillance pluriquotidienne et une adaptation thérapeutique, des impératifs pendant le mois de ramadan
Dr Anwar CHERKAOUI
En se basant sur des travaux de la Fondation Hassan II pour la recherche scientifique et médicale sur le Ramadan, de la Faculté des sciences Ain Chok, de l’Univesrsité Hassan II de Casablanca, du Service d’Hépato-Gastro-Entérologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca, du service de Biochimie-toxicologie et du service d’endocrinologie de l’Hôpital militaire Moulay Ismail – Meknès ainsi que de l’American Diabetes Association (ADA) et de la société Britannique d’endocrinologie et des maladies métaboliques, la Revue de Médecine pratique, dirigée par Dr Salima El Amrani Jouity, publie dans son édition de mai 2016 (n°56) , un excellent dossier sur Santé et Ramadan. Les principaux aspects sur cette question sont traités, Al Moufatterates, les examens, les actes et les médications compatibles pendant Ramadan et surtout les précautions indispensables devant des situations maladives liées au diabète, à l’ulcère gastroduodénal ou à des troubles de la vigilance.
Casablanca dispose désormais d’un centre d’expertise médicale pour les métiers à risque et les professions de haute responsabilité. L’inauguration du Centre international des aptitudes médicales (CIAM) s’est déroulée hier en présence du ministre de la Santé El Houssaine El Ouardi.
La nouvelle structure permettra de réaliser l’expertise médicale pour les secteurs comme l’aéronautique civile, la marine marchande et plongée sous-marine, les industries et mines ou encore le transport terrestre.
Elle pourra ainsi délivrer, proroger ou renouveler les certificats d’aptitude physique et mentale pour tout le personnel navigant. Entre autres missions, des checkups complets, consultations ciblées ou la surveillance médicale au profit du personnel de toute entreprise.
Un exemple de la régionalisation en matière de santé
Le Roi Mohammed VI a procédé, samedi à l'arrondissement Sidi Othmane (Préfecture Moulay Rachid), au lancement du programme socio-médical de proximité pour la région de Casablanca-Settat (2016-2020).
Initié par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, ce programme s’inscrit dans le cadre du plan d’action mené par la Fondation et visant à soutenir le secteur médical national, à travers le renforcement de l’offre médicale existante, l’amélioration de l’accès aux soins des populations les plus démunies, et l’intégration d’une approche sociale complémentaire dans les mécanismes d’accompagnement des patients et bénéficiaires.
Ce programme régional ambitionne l’amélioration et le renforcement des infrastructures médicales au niveau de la région, via la construction de 8 établissements médico-sociaux et de quatre établissements de soins de santé primaire. Il s’agit de 3 centres de santé niveau 1 à Ain Chock, Casablanca-Anfa et Sidi Bernoussi, d’un centre de santé niveau 2 à Moulay Rachid et de 2 centres d’addictologie à Nouaceur et Sidi Bernoussi, et de deux centres médico-psycho-social à Sidi Bernoussi et Moulay Rachid.
Le nouveau visage de l'hôpital psychiatrique ARRAZI de Salé, pourrait être un modèle d'inspiration pour le secteur libéral.qui commence à investir dans le secteur de la santé au maroc. Les maladies psychiatrique sont très répandues sous nos cieux. Elles n’épargnent ni pauvres ni riches. Toutes les catégories socio-économiques sont touchées. Alors, ces nouveaux entrants privés dans le secteur de la santé, tels Amwaj et Saham Santé, qui ont commencé par acheter des cliniques qui marchent, telles celles de l'oncologie, doivent savoir que le marché de la psychiatrie au Maroc a de beaux jours devant lui. Ils peuvent investir dans une niche gagnante, et rendre au même temps un précieux service à une catégorie de la population marocaine, atteintes de maladies psychiatriques, pour lesquelles, le cadre et l'environnement, sont des facteurs clés pour la réussite de toute stratégie thérapeutique.
La version arabe de la plateforme de prise de rendez-vous médicaux, DabaDoc, a été lancée cette semaine. Cet investissement s’imposait, selon les responsables de la plateforme, pour répondre aux besoins d’une grande partie des utilisateurs.
Lancée en 2013, cette plateforme a apporté une réponse à une grande problématique: prendre rapidement un rendez-vous médical et trouver le bon médecin.