Une maladie infectieuse ou parasitaire,

peut conduire à un acte chirurgical neurologique  

Dr Anwar CHERKAOUI

Selon sa localisation, une maladie infectieuse comme la tuberculose ou parasitaire comme le kyste hydatique, peut nécessiter comme seul traitement, un acte neurochirurgical.

En effet, les maladies du rachis et de la moelle épinière sont très diverses et vont d’une simple affection dégénérative liée à l’âge, à une déformation rachidienne, voir des tumeurs da la colonne vertébrale, qui peuvent d’être d’origine maligne, relève Pr Said Hilmani, président de la Société marocaine de la chirurgie du Rachis et de la moelle épinière.

Et dans notre contexte socio-économique, il peut s’agir de maladies infectieuses tels la tuberculose ou le kyste hydatique, fréquentes encore dans notre pays.

Et afin de mettre les spécialistes nationaux au diapason des données scientifiques internationales, la société marocaine de la chirurgie du Rachis et de la moelle épinière, organise du 26 au 28 février 2016, le 2^ème Arab Spine Meeting.

L’Arab Spine Meeting est également l’occasion, de corriger certaines fausses croyances, en rapport avec le mal du dos ou mal du siècle qui est une expression devenue courante chez les grands et les petits, hommes et femmes. C’est une douleur qui va du cou jusqu’au bas du dos et varie d’une région à une autre et d’une personne à une autre et peut être accompagnée d’une douleur ou faiblesse des bras ou des jambes. C’est un symptôme fréquent souvent banalisé, le rapportant à tort à un coup de froid, « LABROUDA» ou arthrose, alors qu’il peut cacher des malades évolutives et graves si elles ne sont pas détectées à temps.

Quoi de neuf en 2016 ?en matière de pathologies (organiques ou infectieuses), dont la prise en charge thérapeutique relève d’une chirurgie du rachis, est l’axe principal autour duquel tourne ce congrès international, regroupant des pays Arabes et avec la participation d’experts des USA et d’Europe et qui est placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI

Cette réunion de formation médicale continue, spécifique à la chirurgie du rachis et de la moelle épinière, s’est tracée pour principal objectif de présenter et d’évaluer les résultats des différentes équipes, d’échanger les expériences et de tirer profit des avancées techniques et technologiques en matière de la chirurgie rachidienne et de la moelle épinière pour en faire profiter les concitoyens marocains, arabes et probablement des autres pays Africains.

Ceci est d’autant plus vrai, que la chirurgie du rachis est une discipline qui a vécue et qui vit une révolution technologique fulgurante où les innovations récentes ont conduit à des applications et des résultats cliniques importants.

Les équipes médicales marocaines ont beaucoup évolué dans ce domaine aussi bien en matière de diagnostic des différentes affections du rachis, grâce aux techniques d’imagerie les plus pointues comme l’IRM dernière génération, qu’en moyen thérapeutique avec l’utilisation des techniques moins agressives, mieux tolérées par les patients et surtout plus efficaces.

Le meilleur témoignage est le nombre de plus en plus croissant des actes chirurgicaux pratiqués à travers le royaume et dans tous les secteurs, public et libéral, et leurs résultats très satisfaisants.

De ce fait, la société marocaine de la chirurgie du rachis et d la moelle épinière, appelle les autorités de tutelle, pour encourager et accompagner les différentes compétences nationales, pour qu’elles puissent suivre les progrès techniques et technologiques qui évoluent à une très grande vitesse, afin d’en faire profiter les patients marocains.

Dr Anwar CHERKAOUI

Stabilité politique oblige, ouverture du capital, les investisseurs étrangers se bousculent au portillon du Maroc. Les plus audacieux sont des trucs et des ressortissants de Dubai. Leurs pôles d’intérêt les clinques et le matériel médical

Clinique privée : les Turcs investissent au Maroc

Le groupe de cliniques privées turques Acibadem / Medicalpark, prospecte au Maroc pour s’y installer. Le groupe est déjà au stade de recherche active, d’un local pour implanter une première clinique à Casablanca. D’autres devraient suivre dans les grandes villes du Royaume. Le groupe Acibadem / Medicalpark est connu, comme fournisseur des services de soins de santé en Turquie. Le système en vigueur dans ce pays, permet aux assurés de la sécurité sociale, de faire soigner aussi bien à l’hôpital qu’en clinique.

Matériel médical : le Dubaîote Kinetic arrive

L’entreprise de matériel médical et de laboratoire pharmaceutique basée à Dubaî, Kinetic Business Solution FZ, arrive au Maroc. Le groupe compte installer sa base d’action pour le Maroc et la Tunisie dans le Royaume, probablement à Casablanca (hub pour l’Afrique et centre des affaires de Casablanca Finance City).

 Dr Anwar CHERKAOUI        

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Ouvrage Marocain «  Le cancer broncho-pulmonaire »

coordonné par Pr Ali TAHRI

Dr Anwar CHERKAOUI

La Food And Drug Administration (FDA)/ la haute autorité de la santé aux USA, les équipes de recherche à Boston et au Japon et Enfin l’OMS, attirent l’attention sur la dangerosité de la cigarette électronique, selon le dernier ouvrage marocain sur le cancer broncho-pulmonaire, qui paraitra fin février 2016.

Si « fumer tue », les effets de l’e-cigarette sur la santé des vapoteurs (utilisateurs des e-cigarette) sont encore peu connus, mais les spécialistes s’accordent sur sa dangerosité, relève Pr Ali TAHRI, dans le dernier ouvrage collectif sur la cancérologie marocaine « le cancer broncho-pulmonaire : connaissances et pratique » (page 216).

Ce spécialiste marocain en cancérologie corrobore ses conclusions par les données de travaux scientifiques internationaux très crédibles. Une étude de la Food and Drug Administration (FDA- Le Gendarme de la santé aux USA), évoquait la présence de produits toxiques dans la cigarette électronique. Par ailleurs, dans une publication parue en novembre 2014, les chercheurs nippons déclarent que la vapeur de l’e-cigarette serait elle-même toxique. Pire, des substances cancérigènes, notamment le formaldéhyde, seraient parfois plus présentes que lorsque l’on fume une cigarette traditionnelle. L’étude de l’Université de Boston publiée en janvier 2015, semble confirmer ces résultats. Surchauffée, une vapoteuse ( la cigarette électronique) serait 5 à 15 fois plus toxique qu’une cigarette normale.

La cigarette électronique ou ( e-cigarette) est un dispositif électromécanique ou électronique générant un aérosol destiné à être inhalé. Elle produit une « vapeur » ou «  fumée artificielle » ressemblant visuellement à la fumée produite par la combustion du tabac. Cette vapeur peut être aromatisée ( tabac blond ou brun, fruits,….) et contenir ou non de la nicotine, selon le rapport d’experts de l’office Française de prévention du tabagisme (mai 2013).

Introduite en 2008, l’industrie de la cigarette électronique est florissante aux Etats-Unis d’Amérique, où elle représente un marché de près de 2 milliards de dollars (contre 80 milliards pour les cigarettes traditionnelles). Les ventes ont été multipliées par neuf entre 2010 et 2012, relève Pr Ali TAHRI, cancérologue marocain, qui a coordonnée les travaux d’un ouvrage collectif sur le cancer Broncho-pulmonaire, qui paraitra au Maroc, fin février 2016. Et France, en mai 2014, le nombre de vapoteurs (cigarette électronique) a été de 1,5 millions. Il est temps d’avoir des statistiques sur la consommation de la cigarette électronique au Maroc, s’interroge Pr Ali TAHIRI, président de la société marocaine de Cancérologie.  

La cigarette électronique a été présentée initialement comme un substitut pour l’arrêt du tabagisme mais selon les travaux publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA- mai 2014), elle ne présente pas un avantage particulier pour cesser de fumer.

En 2013, l’organisation mondiale de la santé a recommandé de ne pas recourir à la cigarette électronique étant donné l’insuffisance de démonstration d’efficacité et de sécurité et le risque de développer une dépendance à la nicotine chez les non-fumeurs. En 2014, elle a confirmé sa préoccupation dans un document préparatoire qui recommande d’interdire la cigarette électronique aux mineurs et le vapotage (utilisation de la cigarette électronique) dans les espaces publics fermés. « La cigarette électronique est actuellement interdite dans les lieux publics dans la majorité des pays européens et de l’Amérique du nord », conclut dans son travail Pr ALI TAHIR, qui sera présenté à Marrakech, samedi 27 février 2014, lors du 5^ème colloque d’oncologie thoracique, qui réassemblent des experts nationaux et internationaux dans les cancers broncho-pulmonaires.   

Pour sa part, Dr Azzeddine MOHAMMADI, président de l’Association Franco-Marocaine de Pathologie Thoracique, qualifie le livre «  le cancer brocnho-pulmonaire, connaissances et pratique », comme une référence en la matière et viendra enrichir les bibliothèques des médecins jeunes et moins jeunes. « Il connaitre certainement un succès et ouvrira l’appétit à ses éditeurs pour d’avantages d’ouvrages dont nous avons tous besoin », concluti-il.

L’ouvrage «  le cancer brocnho-pulmonaire, connaissances et pratique », coordonnée par Pr Ali TAHRI, comprend 203 pages reparties sur 21 chapitres, rédigés par des spécialistes Marocains et Français

Pr ALI   TAHRI / Coordinateur du livre « Le cancer broncho-pulmonaire non à petite cellules, connaissances et pratique »

Professeur en Oncologie Radiothérapie

Clinique Spécialisée Ménara 
Président de la Société Marocaine de Cancérologie 

0661 528 611 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L’Autisme, la piste intestinale

Dr Anwar CHERKAOUI        

Et si jamais, l’hypothèse avancée par le prix Nobel de la médecine et de la physiologie, Pr Luc Montagnier, mercredi 3 février 2016, à l’Académie du Royaume du Maroc, s’avérerait être une véritable base scientifique de travail, qui révolutionnerait dans les années à venir, la prise en charge thérapeutique de l’une des pathologies les plus complexes, l’autisme.

L’autisme étant un trouble sévère et précoce du développement de l’enfant, apparaissant avant l’âge de 3 ans, dans lequel la communication et les interactions sociales sont perturbées.  

L’hypothèse de départ du Pr Montagnier pourrait paraitre simple voir simpliste. L’origine de l’autisme, serait une bactérie qui se développe dans l’intestin de l’enfant, dès sa naissance, parfois même pendant la grossesse, qui traverse la barrière intestinale, pour passer dans le sang et de là envahir le cerveau, ce qui déclencherait l’autisme.

Les travaux que veut développer Pr Luc Montagnier, consistent à montrer que grâce à un traitement antibiotique adéquat, instauré avant l’âge de 7 ans, on peut juguler le développement de cette bactérie et de la sorte réduire la progression exponentielle de l’autisme,, qui est passé de quelques centaines à plusieurs milliers de cas ces dernières années.

Pr Luc Montagnier, a déclaré devant une pléiade de scientifiques, réunis à L’Académie du Royaume du Maroc pour rendre hommage au Pr Abdellatif BERBICH, que ce projet de recherche allait prendre forme sous le gouvernement Sarkozy, mais que hélas, il n’a pas trouvé d’oreilles auprès de l’Actuel gouvernement Français.  

Le Souhait du prix Nobel, est que ce projet scientifique, quel que soit ses résultats, puisse être développé entre des chercheurs Français et marocains. N’est-ce pas une opportunité scientifique pour que le Maroc, accède dans la cour des prix Nobel.

« L’Académie du Royaume du Maroc, continuera à questionner les enjeux et les perspectives des révolutions génomiques et biotechnologiques, ainsi que les possibles bienfaits de leurs applications sur le santé des populations », déclare haut et fort, Abdeljalil LAHJOMRI, Secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc.

Dr Anwar CHERKAOUI

L’information exacte, un maillon vital dans la chaine de solidarité

pour promouvoir la culture du don

 

Il n y a pas de registre national pour la greffe d’organes au Maroc et il faut autoriser la greffe d’organes dans le secteur Médical libéral Marocain. Ce sont les propos faux et graves, qui ont émanés d’un des participants à l’émission «  Bidoun Haraj », diffusée lundi 11 janvier 2016, sur les ondes de Médi1 TV

Faux, Car, en recoupant les décisions officielles du ministère de la Santé et celle de professeurs exerçant dans le domaine de la greffe d’organes dans les CHU du Royaume, il ressort que selon la circulaire du Ministère de la santé, diffusée le 7 Avril 2015, les malades candidats à une greffe d’organes ou de tissus, sont choisis selon des critères scientifiques bien définis et rigoureux, à partir d’une liste nationale qui est elle-même établie à partir de listes locales émanant des 4 CHU du Royaume, après être passé par les mailles de plusieurs filtres médicaux et administratifs.

 

Et en cas de prélèvement de plusieurs organes, et notamment d’un rein, à partir d’un donneur en état de mort cérébrale, les organes prélevés, bénéficieront à des patients dans la liste locale, relevant du CHU qui a fait les prélèvements. Les autres organes, seront greffés dans les 3 autres CHU du Royaume, selon la liste nationale, suivant un score et un système de traçabilité, établis dans les règles de bonne pratique des prélèvement et des greffe d’organes et de tissus, reconnues sur le plan international et adoptés par le Ministère de la Santé et les CHU du Maroc. Le développement des SAMU avec des ambulances médicalisées a contribué positivement au transport des organes dans des conditions optimales

Par ailleurs, on peut qualifier les propos de graves, car les pays qui ont autorisé la pratique de la greffe d’organes dans le secteur libéral, sont ceux qui souffrent le plus du trafic et de la vente d’organes.

La pratique de la greffe d’organes et de tissus, dans les centres hospitaliers universitaires, après autorisation de l’Administration concernée et des tribunaux désignés à cet effet, constituent des gardes fous, contre toute exaction et toute dérive. L’émission « Bidoun Haraj » a prêché par le fait qu’elle a omit de donner la parole aux parties concernées directement par le prélèvement et la greffe d’organes et qui n’ont pour souci que le développement de cette activité hospitalière de pointe au profit du patient marocain

Les CHU du Royaume ont fait des pas de géants en matière de maitrise des techniques du prélèvement et de greffe des organes et de tissus, cela a renforcé davantage la confiance du citoyen marocain dans les compétences des équipes médicales nationales, ne brouillons pas cet environnement positif par des propos faux et malveillants. Les médias Marocains, peuvent être des complices à leur insu.