Asthme, secteur paramédical et risque sanitaire lors de la pose de faux ongles
Sélection par Dr Anwar CHERKAOUI
Selon la revue britannique «Lancet Respiratory Medicine », un nouveau médicament contre l’asthme.
Un médicament expérimental pourrait améliorer le sort des personnes souffrant d'une forme grave d'asthme et qui ne sont pas soulagées par les traitements habituels, selon une étude publiée dans la revue britannique «Lancet Respira-tory Medicine». Lors d'un test réalisé sur un petit nombre de patients, le Fevipiprant, développé par le groupe pharmaceutique suisse Novartis, a entraîné une diminution notable de l'inflammation des voies respiratoires chez des patients atteints d'asthme sévère, rapporte l'étude.
Ce résultat a été qualifié de «prometteur» par plusieurs experts qui ont toutefois souligné que des essais plus complets et plus longs seraient nécessaires avant que ce médicament puisse être proposé ux malades.
La plupart du temps d'origine allergique, l'asthme touche environ 6 à 7% de la population adulte et environ 10% des enfants de moins de dix ans. Soit au total quelque 5 millions de personnes au Royaume-Uni et 4 millions en France où il provoque quelque 900 décès par an.
1,8 millions de DH pour le Plan de formation à l'horizon 2021 du secteur paramédical
Le secteur paramédical aura son plan de formation à l'horizon 2021. Après l'agroalimentaire et les transports, le département de la Formation professionnelle a lancé lundi 8 août 2016, un appel d'offres pour commanditer l'étude d'identification des besoins en compétences de ce secteur. Coût de la prestation : 1,82 million de dirhams. L'objectif est d'accompagner la stratégie de développement du secteur par la formation des ressources humaines nécessaires. Celle-ci entend, entre autres, améliorer l'accès aux soins et de l'organisation des services et promouvoir la santé des populations à besoins spécifiques.
L'Agence nationale française de sécurité du médicament (ANSM) tire la sonnette d'alarme sur les faux ongles.
Nombreuses sont les femmes qui se laissent tenter par les faux ongles. Que ce soit pour enrayer une manie (se ronger les ongles) ou pour se sentir plus féminines, les adeptes de ce phénomène se multiplient. Mais si les faux ongles font effectivement de belles mains soignées et féminines, il faut savoir que cette pratique comporte néanmoins des risques, surtout quand le matériel n’est pas adapté.
L'Agence nationale française de sécurité du médicament (ANSM) tire la sonnette d'alarme, quel que soit la technique utilisée : résine auto-durcisseuse, gel UV, capsule en matière plastique ou petits bouts de tissu en fibres de verre directement collés sur l'ongle. Elle commence par indiquer que «des allergies au gel, à la colle ou à la résine» peuvent survenir se traduisant «par un eczéma autour des ongles». L'allergie peut alors s'étendre à d'autres parties du corps qui auront été en contact avec vos doigts (visage, yeux…). Un risque d’autant plus accru lorsque le matériel n’est pas adapté. Ce qui est, aux dires des femmes que nous avons interrogées, monnaie courante dans certains salons marocains. «J’ai dû changer de salon lorsque je me suis rendu compte qu’ils n’utilisaient pas le matériel adapté. En effet, en jetant un coup d’œil à la colle utilisée, j’ai découvert qu’il s’agissait de celle qu’on achète à 4 DH à l’épicerie pour coller le bois ou les semelles de chaussures.
À 350 DH la pose, c’est véritablement de l’arnaque !» explique Marwa, 22 ans, qui déplore également le manque d’hygiène de certains salons. «Parfois, le matériel n’est même pas à usage unique. Pour preuve, la prothésiste m’a fait saigner en limant mon ongle et a utilisé le même outil pour la cliente suivante. De même, les ciseaux n’ont pas été stérilisés et ont servi pour plusieurs clientes». Parmi les femmes interrogées, beaucoup se plaignent également de brûlures lors de la pose du gel UV. «Pour faire sécher le gel sur l’ongle, il faut mettre sa main dans une espèce de “four” à lampe UV. Mais je n’ai pas pu tenir longtemps, car cela me brûlait le bout des doigts. La prothésiste s’est moquée de moi en disant que j’étais trop sensible et m’a assuré que cela était normal». Pourtant, avec certaines marques de gel, cette sensation de brûlure est moins forte. Par ailleurs celles-ci, peuvent être dues à une trop grande quantité de gel appliqué sur l’ongle. Il est en effet préférable d’appliquer le gel en plusieurs fois. Enfin, la sensation de brûlure peut aussi être due à une mauvaise préparation de l’ongle, notamment lors d’un limage trop agressif qui le fragilise et le rend plus sensible. Comme l’indique l’ANSM, un limage trop agressif fragilise l'ongle qui peut se décoller. Quand l'ongle artificiel est posé au-delà de la limite de l'ongle naturel ou des cuticules, «une inflammation locale, une chute de l'ongle naturel, voire éventuellement des paresthésies au bout des doigts (sensibilité anormale de la peau) peuvent survenir». L'agence rappelle également les risques d'infection, due le plus souvent à un champignon. «J’avais un champignon sur le gros orteil. Par souci d’esthétisme, je souhaitais me faire poser de faux ongles. Je suis allée dans un salon réputé.
Je ne savais pas qu’il était préférable de soigner l’ongle avant d’effectuer la pose et la prothésiste ne m’a pas avertie. Résultat, j’ai commencé à avoir des douleurs et je n’arrivais plus à marcher. En enlevant la prothèse, je me suis rendu compte que l’ongle était devenu bleu et j’ai eu du pus», indique une cliente fidèle. À noter que la dépose de l'ongle doit être faite par un professionnel. En effet, certaines clientes ont tendance à se les retirer elles-mêmes, surtout lorsqu’une des prothèses s’est décollée. «Un ongle est parti alors que je faisais la vaisselle. J’ai dû retirer tous les autres pour uniformiser le tout», explique Fedoua. Cependant, si la jeune femme n’a pas rencontré de problème particulier, le procédé n’est pas sans risque. En effet, l’ANSM insiste sur le fait que la dépose de l'ongle doit être faite par un professionnel afin d’éviter de fragiliser l’ongle naturel et entraîner ainsi ultérieurement sa chute.