Programme 2017 de l’Association Marocaine de don d’organes et de tissus (AMDOT)

L’ Association Marocaine de Don d'Organes et de Tissus (AMDOT), travaille depuis plus d'une année et demi pour sensibiliser le grand public et les décideurs politiques au don d'organes et de tissus humains afin que des milliers de vies qui sont en attente d’une greffe d’organes puissent être sauvées.

L' AMDOT part d’un constat  alarmant lié au fait  qu'il y a très peu ou pas de donneurs, hormis pour le rein (entre 800 et 1000 donneurs inscrits pour une population de 35 millions de personnes). Tout en sachant, qu’on ne réalise que quelques dizaines de greffe de reins par an, pour tout le Maroc.

L'ambition de l'AMDOT est d’essayer de contribuer à ce manque de dons. Elle invite tout un chacun à savoir qu'il est possible de donner de son vivant des organes, des tissus et des cellules. L 'Objectif de l 'AMDOT est de veiller au maintien de la sensibilisation auprès des citoyens et des instances concernées (gouvernementale, médicale et éducative).

Pour son programme 2017, l'AMDOT  a programmé plusieurs actions qui seront menées à terme grâce à l’énergie et le dévouement de ses adhérents et des sympathisants de cette cause.

Des réunions de sensibilisation sur le prélèvement et le don d’organes seront programmées durant toute l'année grâce à la mobilisation de plusieurs professeurs et médecins, notamment de la faculté de médecine et du CHU de Rabat. Une journée d'étude sur les aspects juridiques, religieux et médicaux est prévue au Parlement.

Des réunions de concertation sont également au programme 2017, afin de discuter des différents scénarios possibles pour que la greffe d'organes  profite aux ramedistes, en réfléchissant  sur la problématique liée aux traitements anti-rejet dont les ramedistes ne bénéficient pas.

La non prise  en charge des traitements anti-rejets constitue le frein majeur à l’adhésion au don d’organes et hypothèque le devenir et le processus des greffes  au Maroc.

Durant cette année 2017 une attention particulière sera portée aux enfants  qui ne peuvent survivre que sous dialyse et qu’un traitement à l’hormone de croissance de substitution est indispensable à l’évolution  physiologique de l’enfant  a qui il doit leur être administré, ce qui n’est pas respecté dans pas mal d’établissements hospitaliers actuellement . L’idéal serait la greffe d’un rein qui bouleverserait  à jamais la vie de ses enfants sous dialyse. Une des priorités de l’AMDOT est d’œuvrer pour leur accorder la priorité sur la liste des patients en attente d’une greffe d’un rein.